Nous sommes de plus en plus nombreux à penser que le développement de l’agriculture biologique conditionne le devenir de l’humanité. En ce sens, il s’agit bien d’un enjeu vital.
Nous sommes moins nombreux à penser – et c’est aussi cela que nous avons voulu rendre sensible et intelligible dans et par nos films – que le développement de l’agriculture biologique conditionne également le déploiement d’une forme de pensée qui résonne avec la nature et qui correspond à ses lois : la pensée dialectique, issue de la dialectique de la nature.
Pendant des millions d’années, et sans aucune intervention humaine, la nature n’a cessé de résoudre les contradictions qui conditionnaient son développement.
L’agriculture biologique exige en effet une haute technicité en harmonie avec les lois de la nature.
Ainsi se dégage une nouvelle figure de paysan, celle de paysan-chercheur.
L’autre horizon, c’est d’abord celui de la terre, d’une terre vivante qu’il faut (ré)apprendre à connaître pour mieux interagir avec elle tout en la préservant.
Les enjeux de l’agriculture biologique se situent donc aussi au niveau de la pensée, une pensée qui vise à transformer la nature à partir de la connaissance de ses lois.
Découvrir le film
Découvrir le film
Découvrir le film